+ 184% sur MICROSOFT

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En 2012, MICROSOFT n’a pas la faveur des investisseurs.

C’est une « old big tech », elle semble peut être avoir raté le virage de l’internet, les solutions gratuites comme Open Office se généralisent, elle n’est pas au top dans tout ce qui est « cloud »…D’autres investisseurs s’inquiètent de l’allocation de capital qui serait « aléatoire » : par exemple l’achat de Skype.

 

Achats malgré les craintes du marché !

 

Grâce aux stratégies d’investissement que j’utilise dans mon portefeuille, je me suis positionné sur Microsoft fin 2012/début 2013.

 

On peut voir le timing d’investissement sur le graphique hebdomadaire du cours de l’action Microsoft.

On peut constater une forte accélération de la hausse depuis :

 

En fait rien d’étonnant dans cette montée, Microsoft appartient à l’indice Nasdaq qui lui même a fortement augmenté depuis.

La progression de l’indice sur la même période de temps :

 

On constate qu’elle augmente en gros comme son indice de référence, c’est la valeur de son coefficient bêta par rapport au marché qui le prouve.

Si on regarde la définition de Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Coefficient_b%C3%AAta :

Le coefficient bêta est le coefficient clé du Modèle d’évaluation des actifs financiers (MEDAF).
Il correspond à un rapport historique de la volatilité du prix d’un actif (par exemple le cours de bourse d’une action) sur celle des prix du marché en général (par exemple un indice boursier significatif).
Il est un indicateur utile dans la mise en place d’une stratégie de diversification des risques.

Si on regarde précisément la valeur de ce coefficient pour ce titre, il est de 1,13 :

Cela monte que l’action Microsoft a monté un peu plus vite que son indice de référence.

 

Performance « spot » de 184%

 

 

Ma plus value latente est donc de + 184% (au 13/01/2017) :

 

Au niveau de la performance, une partie s’explique par la montée du dollar de ces derniers temps par rapport à l’euro (ma performance était alors à presque +190% lorsque l’EURO/USD est passé sous la barre des 1.05). D’où l’intérêt d’un portefeuille correctement diversifié géographiquement et du même coup diversifié au niveau des devises (voir mon article  sur le nombre de valeurs françaises dans mon portefeuille). Si on a que des valeurs de la zone euro dans son portefeuille, on ne peut pas profiter de ce genre de levier…

Pour certains ça peut paraître « peu » mais je rappelle que Microsoft est une grosse capitalisation. On peut faire des performances beaucoup plus impressionnantes surtout avec des petites capitalisations…Mais avec la volatilité qui va avec ! Confère l’été 2011 où beaucoup d’investisseurs ont jeté l’éponge à cause d’une volatilité trop importante de leur portefeuille…

Pour ma performance, elle est « spot », c’est à dire qu’ elle ne tient pas compte d’un élément important et oublié par certains investisseurs : le dividende.

 

Dividendes en forte augmentation !

 

Et si on parle de la progression du dividende de Microsoft, on est très bien servi ces derniers temps…

On peut constater la progression du dividende trimestres par trimestres (je rappelle que le versement des dividendes pour les valeurs US se fait en majorité avec cette périodicité). Pour la période correspondant à mes achats on était à 0.23 dollars par action. On est passé à 0.28, puis 0.31 puis 0.36 et on est actuellement à 0.39$/action, soit une progression de presque +70% du dividende en 4 ans !!!

Qui dit mieux ?? Pour une valeur soit disant « old tech », c’est quand même pas mal…

 

Et si on est encore plus curieux, on regarde la valeur du coupon lors de la crise financière de 2008 :

0.11…soit une multiplication du dividende par…3.54 !!!

 


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Cette article n’est pas un conseil d’achat ou de vente. Il est donné à titre d’information sur certains mouvements de mon portefeuille financier personnel et réel et cela en toute transparence.
Chaque investisseur doit s’informer et mesurer les risques par rapport à son patrimoine avant de prendre une décision d’investissement.
Je suis un investisseur particulier. Je n’ai pas la prétention de donner des conseils boursiers (achat ou vente de telle action à tel cours).
Je ne suis ni gestionnaire de patrimoine, ni conseiller en investissement financier (CIF).

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